Continuons le récit de notre escapade à Florence...

Le lendemain matin, frais comme des gardons, nous avons chaussés nos baskets et commencé une visite aléatoire de la ville. Etant situés près de la gare, nous avons d'abord visité un peu le quartier. Nous y avons découvert la Basilica di Santa Maria Novella qui a accueilli l'ordre des Dominicains à Florence. Sa construction date du XIIIe siècle.

Sa façade est faite de marbre vert et blanc et le Lonely Planet nous apprend que cela marque la transition entre le roman et le gothique. Nous n'avons malheureusement pas pu visiter la basilique puisqu'elle était fermée chaque fois que nous passions devant, ou bien la file de touristes qui s'y pressait promettait une bonne heure d'attente...

Tout près de cette basilique, on peut également trouver le Musée de la Photographie, mais nous avons choisi plus tard d'aller voir une autre exposition. Je vous en reparlerai !

Nous sommes ensuite partis à la recherche du bar dans lequel Seb voulait m'emmener pour un aperitivo ce soir-là pour réserver une table. Après ça, nous avons flâné dans les rues, à la recherche de jolies photos à faire et de petites merveilles à découvrir. Et c'est là que ma passion pour les vieilles portes est réapparue...

Nous sommes aussi passés devant le Palazzo Strozzi où nous avions prévu de visiter l'exposition consacrée au métaphysisme le lendemain. Pour information, les Strozzi étaient une famille rivale des Médicis.

Je ne résiste pas à l'envie de vous montrer l'architecture de ce lieu qui nous a beaucoup plu à tous les deux.

Nous avons ensuite poursuivi notre promenade dans les rues de la ville, et on ne pouvait nier le charme de cette ville...

Ni ces façades qui témoignent de périodes historiques tellement différentes...

Cette dernière photo est une façade de la Galerie des Offices, que nous avons visité cet après-midi là. On appelle ce musée ainsi car l'édifice servait à l'origine à accueillir l'administration et la justice de la ville. Le bâtiment devint peu à peu la galerie où les Médicis plaçaient leur collection d'oeuvres d'art. Il fut gracieusement donné à la ville par Anna Maria, la dernière héritière, en émettant la condition que la collection devait rester dans la ville.

Le musée contient 1555 oeuvres réparties dans plus de 50 salles mais il est impossible de tout voir attentivement en une seule fois. Les oeuvres couvrent toute la période des statues grecques antiques aux peintures du XVIIIe.

Le musée est actuellement en travaux afin de permettre une optimisation des salles. L'éclairage des oeuvres devrait donc être amélioré et les grands chefs-d'oeuvre mieux mis en valeur, laissant davantage de place pour les admirer.

Ma salle préférée reste sans conteste la Sala del Botticelli, et tout particulièrement Le Printemps. Je me souviens avoir dû le dessiner lors d'un cours de dessin à Panazol. Ca m'a rappelé plein de souvenirs...

Il vaut mieux réserver son billet d'entrée à l'avance sur le site de la Galerie des Offices afin d'éviter la file d'attente. Arrivés sur place, nous avons attendu 10 minutes avant de rentrer seulement. Par contre, l'audioguide ne nous a pas servi à grand chose. Certaines informations étaient intéressantes mais pas assez étoffées et beaucoup de tableaux intéressants sont oubliés.

A voir tout de même, sans oublier la vue sur l'Arno qui est superbe !

Je reprend mon récit, et nous voici donc arrivés à Florence.

Florence est une ville de 353 000 habitants, elle se situe sur le fleuve Arno. On la considère comme le berceau de la Renaissance et la famille de Médicis s'y est illustrée pendant des siècles. Elle a la réputation d'être une ville très animée, et il faudrait y rester des semaines et des mois pour faire le tour des chefs-d'oeuvre dont elle regorge. C'est aussi une ville idéale pour les fashion-addicts qui y trouvent beaucoup de grands magasins de luxe, notamment via de Tornabuoni. Pour la petite histoire, on dit que Jules César fonda la garnison de Florentia au point de passage le plus étroit de l'Arno pour contrôler les échanges entre Rome et le Nord de l'Italie et la Gaule.

Mais revenons-en à notre périple...

Seb avait trouvé sur Internet un parking gratuit en hauteur de la ville dans lequel nous avons pu laisser la voiture tout le temps de notre séjour. Il se situe Piazzale Michelangiolo. De là-haut, on a un superbe panorama sur la ville.

Nous avons vite oublié le bus et avons entrepris de descendre avec nos gros sacs en centre-ville pour rejoindre notre hôtel. Ça n'a pas été chose facile pour moi, nana pas très endurante que je suis, mais ça nous a permis de voir un peu l'extérieur de la ville, de se fondre peu à peu dans la foule florentine, de passer par le Ponte Vecchio et de découvrir les ruelles sympathiques menant à notre hôtel.

Notre hôtel justement, c'est l'Hôtel Ferretti. On a pu profiter de réductions plutôt intéressantes, qui nous ont permis de payer environs 40€ par nuit et nous y en avons passé quatre. L'hôtel était situé en centre-ville, tout près de la gare, et à quelques pas des monuments les plus touristiques. Une bonne affaire donc ! 

Il y a quelques images de l'hôtel sur leur site mais pas de photos des chambres qu'on a occupées. Ca ne devait pas être les plus belles. Quoique les lits étaient vraiment très confortables.

Affamés de cette journée de route et de marche, nous sommes sortis manger au Giglio Rosso, un restaurant situé via Panzani, très proche de notre hôtel, et qui nous a tapé dans l'oeil par son aspect chaleureux et sa carte à petits prix. Nous avons été agréablement surpris de l'accueil qu'on nous a fait et de l'amabilité des serveurs. Et nous avons mangé plein de plats délicieux, conçus avec des produits de qualité : de la mozzarella di buffala, des ravioli al pesto (j'en ai repris une seconde assiette. On m'avait servi une part minuscule puisque c'est censé être une entrée), du boeuf cuisiné à la florentine pour Seb, des fraises en dessert et un très bon vin. Je vous conseille vivement ce restaurant !

Seb a fait quelques films à Venise et les a mis sur Youtube !

A bientôt pour le récit sur Florence !

Je reprend le fil de ma narration. On s'était arrêtés à Venise et aux gondoles, c'est ça ?

Ce jour-là, on est aussi passé Piazza San Marco. Selon le Lonely Planet, Napoléon aurait désignée cette place comme "le plus élégant salon d'Europe". Elle est bordée par la basilique San Marco, les Procuratie Vecchie e Nuove (là où résidaient les procureurs), et la Torre del' Orologio.

Ci dessus : la Basilique San Marco et son campanile. Ce dernier, haut de 99m, s'est effondré le 14 juillet 1902 et a été entièrement reconstitué "brique par brique". Il existe une association chargée de la préservation de ce campanile, et l'entrée est évidemment payante. Mais il parait que la vue de là-haut est extraordinaire.

Ci-dessus : la Torre dell'Orologio. Au sommet, on aperçoit des Maures en bronze qui frappent la cloche.

Ci-dessus : la Piazzetta di San Marco, un prolongement de la Piazza San Marco. On y remarque les deux emblèmes de la ville au dessus des deux piliers au fond : le lion de Saint Marc (qui rappelle les statuettes offertes aux vainqueurs de la Mostra de Venise) et de Saint Théodore. 

Le Lonely Planet nous explique que sur cette place, se tenait autrefois un marché et que s'y produisaient aussi les exécutions capitales.

Sur la gauche, le bâtiment que vous voyez est le Palais des Doges. Lui aussi a été reconstitué car ravagé par un incendie en 1577. Sa façade est composée de pierre blanche d'Istrie et de marbre rose de Vérone et les détails son très fins.

Mais revenons à la principale attraction de cette place, là d'où sont prises toutes ces photos d'ailleurs. La basilique San Marco. Nous y sommes revenus le lendemain matin car les visites venaient de se clôturer l'après-midi précédent. On a bien failli rentrer mais on n'avait pas mis nos bagages à la consigne...

Le lendemain donc, nous avons découvert ce grand monument et l'histoire qui l'entoure. Sans sac à dos, donc. (Les photos qui suivent ne sont pas les miennes, on ne pouvait pas en prendre dans la basilique. Elles proviennent d'Internet)

Sur la façade, des mosaïques ornent la partie supérieure des grandes arches. Elles racontent entre autre l'arrivée de la dépouille de Saint Marc à Venise. Son corps serait enterré dans la basilique...

Une fois à l'intérieur, nous sommes éblouis par l'éclat de la basilique.

La partie inférieure est entièrement faite de marbres orientaux, jusqu'au pavement de marbre qui donne une illusion d'optique saisissante.

On est aussi frappés par la partie supérieure de la basilique, et ses mosaïques sur fond d'or. Pour ce qu'on en a retenu, la basilique était auparavant une chapelle pour les doges, et ceux-ci l'embellirent avec les trésors pillés à Constantinople, lors des croisades.

Il est possible de pénétrer dans la Pala d'Oro pour admirer le sarcophage dans lequel serait déposé Saint Marc, mais aussi pour ses orfèvreries qui sont parmi les plus belles du monde. Mais ce n'est pas gratuit, contrairement à l'entrée de la basilique.

Nous avons préféré aller voir le Trésor. Haha ! On s'est dit que quitte à avoir pillé Constantinople, autant aller voir tout ce qu'ils en avaient ramené. Dans cette salle, on peut donc admirer le butin dérobé à la ville en 1204 : de très nombreux calices, des lustres d'or... On y trouve même une épine qui aurait appartenu à la couronne du Christ. 

Ensuite, nous avons monté un grand escalier et sommes arrivés à la Galleria. On y trouve les plans de la basilique, ainsi que des maquettes en bois particulièrement minutieuses. On pourrait y rester des heures à observer chaque détail de la façade, chaque sculpture, chaque arche.

Un peu plus loin, on trouve les véritables chevaux de bronze car ce sont des copies qui ornent la façade. Ceux-ci ont, sans surprise, été dérobés à Constantinople après le sacage de 1204. Notre cher Napoléon Bonaparte les aurait fait transféré à Paris en 1797 mais ils furent restitués à Venise après la Chute de l'Empire Français.

(Ci-dessus, les reproductions des chevaux de bronze, sur la façade de la basilique). 

Avant de repartir de Venise, nous nous sommes encore promenés un peu. Nous avons mangé au Campo San Stefano où le soleil était radieux. Puis nous avons traversé le Ponte dell'Accademia d'où la vue est superbe.

(Ci-dessus : photos de Seb)

Nous sommes passés dans des petites rues très mignonnes, et devant de nombreuses galeries d'artistes. Dont un qui nous a bien plu : Giovanni Pulze.

Puis, on est passé devant la Galerie Peggy Guggenheim, mais on reviendra la visiter une autre fois.

On est passés sur des canaux, où de superbes gondoles étaient amarrées. 

Et on a finalement atteint ce qu'on était venus chercher : la Chiesa di Santa Maria della Salute (l'Eglise Sainte Marie de la Santé). Malheureusement elle était fermée au public à ce moment-là. Cette église est dédiée à Sainte Marie qui aurait délivré la ville de la peste. Elle a été édifiée au XVIIe siècle.

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Je m'aperçois que j'ai encore omis plein de détails sur notre séjour à Venise...

J'aurai dû vous parler du Ponte di Rialto, qui vaut le détour.

A ce moment-là, on avait une irrésistible envie de s'acheter un joli masque, comme on en trouve partout à Venise :

C'était juste avant qu'on résiste à l'envie d'aller à l'Opéra. Il y avait en effet un chouette opéra qui devait avoir lieu ce soir là. 

Au lieu de ça, on a trainé dans les rues aux grandes enseignes : Prada, Gucci, Vuitton, Versace... Et les vitrines étaient assez alléchantes !

Et j'oubliais aussi de vous parler de nos compagnons de chambre :

Et de cette boutique aux couleurs frappantes !

On en a plein les mirettes !!

PS : J'ai créé un album intitulé Venezia, dans la colonne de droite. N'hésitez pas à y jeter un oeil !

Seb étant finalement arrivé dimanche, ça nous laissait un peu plus de temps pour visiter le pays. Sur un coup de tête (ça fonctionne toujours comme ça dans la tête de Seb =) ), il a proposé qu'on aille à Venise. Yes, yes et re-yes !

Venise est donc située au Nord de Rimini, au dessus du Pô. Il faut à peu près trois heures pour s'y rendre.
Venise compte 61 500 habitants et 268 700 sur la partie continentale. Elle accueille un très grand nombre de touristes, comme vous pouvez l'imaginer, tout au long de l'année : de mai à septembre car ce sont les beaux jours et la ville est resplendissante au soleil, pour les fêtes de fin d'années, au mois de février pour le Carnaval et pendant les vacances de Pâques. 

Nous sommes donc arrivés à Venise en début d'après-midi. On a eu la très mauvaise idée de se garer dans l'un des parkings de la ville réservés aux touristes. Enfin je ne suis pas sure qu'ils aient été faits uniquement dans ce but, mais il faut bien être un touriste pour se faire avoir aussi honteusement ! 24€ à la journée. Mais ne vous avisez pas de rester plus de 24h car on vous compterait un second jour. Entier ! Et qui c'est qui s'est fait "eu" ? ...

Après avoir laissé la voiture dans ce grand parking, ouverte, avec les clés à l'intérieur (consignes de sécurité... bizarres ces italiens !), nous nous sommes aventurés vers le Vaporetto.

Le Vaporetto est le bâteau qui nous mène de la partie continentale à l'île. 6,50€ pour un aller simple. Malgré la pluie, on s'est mis tout devant avec Seb et on a commencé à filmer et à faire des photos. C'était irréaliste de pénétrer dans une ville par le canal central. Magique de voir le seuil de quelques maisons où venaient se briser quelques vagues. 

Arrivés à bon port (arrêt San Samuele), nous avons immédiatement été plongés dans ces petites rues adorables, à la recherche de notre hôtel. Nous avons séjourné dans l'hôtel seulement une nuit mais la chambre était vraiment spacieuse, avec une vue superbe sur les toits vénitiens.

On a ensuite été mangé dans un restaurant proche de l'hôtel car nous étions affamés. On s'est retrouvés à manger une assiette de charcuterie, des pâtes alla carbonara et des gnochi au quatre fromages, bercés par les reprises abominablement kitch de grands classiques de la musique... Un grand moment ! Le ventre plein, on était prêts à partir à la découverte de la ville.

On avait déjà quelques idées des endroits incontournables où on avait envie de crapahuter mais on a décidé de flâner dans les rues pour apprécier les petites surprises que réservent chaque allée de la ville. Et on n'a pas été déçus !

(Ci dessus : Campo San Stefano)

(Ci dessus : toujours Campo San Stefano, un petit canal qui se jette au fond dans le grand)

(En face de l'Accademia, partie Conservatoire : un quartier digne des Aristochats)

(Palazzo Franchetti)

Impossible d'évoquer Venise sans ses gondoles n'est-ce pas ?

Mais je suis dans le regret de vous annoncer qu'on n'a pas testé pour vous ! Bon, il faut pas pousser nonplus, déjà qu'on allait se faire avoir pour le parking (on devait avoir un pressentiment, je pense), on va pas nonplus mettre 80€ pour 40 minutes de gondole... On passe facilement à 100€ après 19h. Impossible de marchander réellement car on se ferait encore plus avoir : ok pour diminuer à 60€ mais vous n'aurez que 20 minutes ! A ce rythme on peut avoir 3 minutes de gondoles pour 10€... Trop sympa !

Au lieu de ça, on a plutôt bu des Spritz, mangé des carrés géants de chocolat Lindt, acheté des cartes postales, mangé au resto et... payé le parking. Si on avait su, on serait carrément venu de Rimini en gondole, on les aurait tous bien eu ! 

(Spritz au Campari pas très bon, Spritz à l'Apérol dangereusement délicieux)

Cela dit, il y a des gens qui n'hésitent pas à se faire plaisir. Et ils ont bien raison : gondole, champagne... Le grand jeu pour séduire madame !

Cet article est déjà un peu long, je m'arrête donc ici. Petite pause avant de reprendre et vous parler de notre visite de la Basilique San Marco et encore quelques petites merveilles.

Bonjour à tous !

Un passage à l'heure d'été et des vacances de Pâques plus tard, me revoilà !

C'était super génial, car on a silloné les routes d'Italie avec Seb. De Venise à Florence, en passant par Sienne et Arezzo. C'était super joli tout le long !

J'ai énormément de choses à vous raconter et de photos à vous faire partager. On va y aller petit à petit mais ça me donne de la matière pour alimenter ce blog pendant quelques semaines...

En espérant ne pas vous avoir perdu pendant cette longue absence.

Bacioni !

(Photo de Marie, Sophie et moi, partant à la fac en vélo)

En ce moment, je ne vous donne pas trop de nouvelles. Il faut dire que j'ai des journées assez banales...

Je prépare mes présentations orales déjà. En italien, ce n'est pas très facile. J'en ai une cette après-midi en e-commerce et j'ai décidé d'y parler de la promotion des artistes sur le Web, en abordant Myspace, iTunes, et des nouvelles plateformes créées pour que les artistes puissent gérer eux-même les infos sur leurs fans (exemple de Topspin Media). Ca évite ainsi que ce soit iTunes ou Amazon qui récupèrent les coordonnées des fans, et les artistes en font un meilleur usage.

Ensuite, j'ai une présentation en Gestion de Projet, à propos d'une stratégie d'innovation qui s'appelle "La maison de la qualité". C'était assez difficile à comprendre, mais au final, le concept est simple. Vive l'italien, qui me complique la vie !

Bon, j'arrète de vous embêter avec mes sujets de cours. Dimanche soir, avec d'autres Erasmus, nous avons fait un "aperitivo" dans un bar. Ca se fait beaucoup ici, les gens sont nombreux à sortir le dimanche soir. Le principe de l'aperitivo, c'est de venir boire un verre avec ses amis et de pouvoir manger en même temps. Ainsi, pour le prix d'un Martini Rosso (3€), j'ai pu manger des petites parts de pizza, des pates, des haricots verts, de la salade de riz, des tranches d'ananas et des pèches... Miam ! J'adore cette petite ambiance festive !

Que dire d'autre ? Avant-hier soir, nous étions invités chez des Erasmus qui viennent de Turquie, de Grèce et de Slovaquie. Ce sont aussi des Erasmus. Ils ont un appartement en centre-ville plutot spacieux. On était une douzaine, étudiants de France donc, mais aussi de Pologne et du Venezuela. Un vrai melting pot !

Sinon, niveau température, elles remontent tranquillement. On peut sortir avec une petite veste, on n'aura pas vraiment froid. En témoigne la fenêtre de ma chambre, ouverte toute la journée. Mais le soleil est un peu capricieux et se cache souvent derrière des nuages ou des averses. Quoi qu'il en soit, c'est toujours aussi agréable d'avoir cette petite vue sur le parc et d'entendre les oiseaux qui chantent. Je suis allée courir dimanche, et je me suis posée dans l'herbe après... c'était vraiment agréable !!

Voilà pour les nouvelles, je vous embrasse tous !

Merci pour vos gentils commentaires !

Hier soir, c'était la Fogheraccia sur la plage de Rimini.

Il s'agit d'un grand feu de bois allumé sur la plage, qui a pour but de fêter la fin de l'hiver et l'arrivée du printemps (la Primavera !). A l'occasion, tous les habitants se retrouvent sur la plage, pour se réchauffer auprès du feu, pour profiter de la plage comme si c'était l'été, ou pour manger des barbes à papa...

C'est chouette car il y a vraiment du monde, ça nous donne un petit avant-goût de l'été. C'est aussi assez perturbant car en sortant de chez Marie, qui habite pourtant à 55 plages privées du feu, il y avait déjà de la fumée dans la rue et une forte odeur de merguez cramée... Haha !

En rentrant, on sentait le feu de bois.

Comme je vous l'ai dit hier, aujourd'hui est un grand jour pour Stefano. Il a présenté sa thèse devant ses professeurs et a été nommé Dottore ! 

A cette occasion, la tradition veut que les amis du "laureato" mettent des photos de lui sur les murs de l'université et chantent "Dottoréééé Dottoréééé" quand il sort dans la rue avec sa couronne de laurier. Certains se font ensuite bizuter à coup de farine, ou sont forcés de porter des déguisements. Mais pour Stefano, on a fêté ça avec classe : Champagne !

Enfin une photo de tous les coinquilini (collocataires) réunis : Margie, Stefano, Francesco et moi.

Après ça, nous avons fêté ça dans un bar avec toute la famille et les amis de Stefano, mais aussi de Mimmo notre voisin qui présentait également sa thèse ce matin.

Et pour terminer en beauté, ce soir, on mange tous au restaurant !

Mes trois collocataires sont originaires de Puglia (les Pouilles en français). Une région qui a l'air splendide et où les paysages semblent sortis d'un rêve...

Si j'ai un jour l'occasion d'aller faire un tour là-bas, ce serait avec un immense plaisir, vous immaginez.

Mon collocataire, Stefano, a récemment fini ses examens et a donc obtenu sa Licence (qui s'appelle ici Laurea). Demain, il doit soutenir sa thèse devant ses professeurs qui le nommeront ensuite Dottore. Un grand moment donc.

C'est pour cette raison qu'une grande partie de la famille et des amis de Stefano séjourne ce week-end et jusqu'à mardi à Rimini. Quelques uns dorment à la maison, d'autres dans un hôtel. Mais à midi, ils étaient tous invités à manger chez nous. En tout, c'était une vingtaine de bouches à nourrir.

Ce matin, après un petit déjeuner convivial, nous nous sommes donc atelés à la cucina pugliese (la cuisine apulienne). J'ai pris quelques photos des différentes étapes des plats cuisinés sous la direction de Margie. Un vrai régal, beaucoup de couleurs, des plats pas vraiment difficiles à cuisiner mais tellement savoureux...

Les Bruschettes (les tartines) :

La pasta al forno (les pâtes au four) :

E il pollo (et le poulet) :

Et la tarte délicieuse du dessert :

La repas était vraiment convivial, il n'y a jamais eu un seul moment où tout le monde était assis en même temps. Les va-et-vient étaient très fréquents et les plats se sont mangés très vite. Difficile pour moi de comprendre les conversations car tout le monde parlait très vite. 

En fin d'après-midi, je me suis éclipsée, il y avait un match de foot Cagliari contre Bari. De quoi mettre de l'ambiance à la casa... 

Je comptais rejoindre d'autres Erasmus partis jouer au volley cet après-midi mais je suis arrivée un peu tard à la plage. Après avoir un peu discuté avec eux sur la croisette, je me suis incrustée chez Marie, Sophie et Anthony et on a regardé le dernier spectacle de Gad Elmaleh. Un retour aux sources, quoi.